Notre globe, auquel les savants s’accordent aujourd’hui à attribuer des centaines de millions d’années, a possédé au cours des siècles des animaux et des plantes bien différents de ceux qui le peuplent actuellement. La preuve en est fournie par les ossements, coquillages, feuilles et fleurs pétrifiés que l’on trouve dans le sol aux profondeurs les plus diverses et qui représentent les restes d’organismes qui, jadis vivants, n’existent plus de nos jours.
Quelle impression désagréable, n’est-ce pas, à savoir que les serpents se sont adaptés à la vie dans les arbres et, chez certaines espèces, passent leur existence entière dans les frondaisons touffues des forêts ! Les reptiles inspirent une répulsion telle, qu’à apprendre leurs promenades jusque sur les cimes des grands arbres, l’homme se demande où il pourra bien leur échapper…
Les araignées qui hantent nos maisons sont généralement grises ou brunes comme un froc de moine; plusieurs sont hirsutes et portent, comme unique ornement, quelques soies acérées. Mais toutes leurs congénères ne leur ressemblent pas: au voisinage des villes et des villages, on en rencontre qui sont de teinte claire, bleu pâle comme des fleurs ou vertes comme l’herbe des prairies ou le feuillage des buissons qu’elles fréquentent.
Tous les ponts répondent au même besoin : réunir deux points d’un chemin, séparés par un ravin plus ou moins profond ou par une rivière plus ou moins large. Les plus simples sont constitués par un tronc d’arbre ou une poutre, que l’on jette au travers d’un fossé ou d’une rivière ; telle est la forme primitive d’un art, porté depuis au plus haut point de perfectionnement. Si, au lieu d’une poutre, l’on en place deux l’une à côté de l’autre, en les recouvrant de planches, on obtient un chemin plus praticable. On peut aussi remplacer la ou les poutres par des dalles de pierre, comme pour l’antique pont de Tschang-tschou-fu da tant du XIe siècle (image 1), à l’heure actuelle presque entièrement détruit.
La légende bien connue de Remus et Romulus nous apprend que ces deux frères, ayant perdu très tôt leur mère, furent allaités par une louve. Cette légende fut sans doute inventée pour doter les fiers Romains, qui se disent les descendants de ces jumeaux, d’une origine peu commune. On peut cependant se demander si elle n’a pas un sens plus profond. Ne nous parle-t-elle pas aussi de cette sollicitude maternelle qu’on rencontre dans tout le règne animal, dont les mœurs aussi diverses qu’étonnantes, relatives à la protection de la progéniture, ont été observées et décrites par les naturalistes ?
La légende bien connue de Remus et Romulus nous apprend que ces deux frères, ayant perdu très tôt leur mère, furent allaités par une louve. Cette légende fut sans doute inventée pour doter les fiers Romains, qui se disent les descendants de ces jumeaux, d’une origine peu commune. On peut cependant se demander si elle n’a pas un sens plus profond. Ne nous parle-t-elle pas aussi de cette sollicitude maternelle qu’on rencontre dans tout le règne animal, dont les mœurs aussi diverses qu’étonnantes, relatives à la protection de la progéniture, ont été observées et décrites par les naturalistes ?
Dans notre vie économique, les moyens de transport jouent le même rôle que, dans notre corps, le courant sanguin amenant à chaque cellule ce dont elle a besoin pour exister. Au premier rang de ces moyens de transport figurent les chemins de fer et les bateaux; parmi les autres moyens importants, il faut mentionner les engins de levage et, principalement, les grues.
Dans le monde des oiseaux, la grande famille des faisans est l’une de celles qui, d’emblée, attirent l’attention de l’observateur par l’extrême richesse du plumage. Dans les différents genres qui la composent, c’est une bigarrure extraordinaire de la livrée et c’est aussi une diversité remarquable dans la beauté de coloris des plumes prises isolément. Bien que le faisan ordinaire soit un des gibiers à plumes les plus connus chez nous, cet oiseau n’est cependant pas une espèce autochtone de nos contrées. Il est originaire de l’Asie d’où il fut importé, dans l’antiquité déjà, en Grèce et en Italie, puis du XIe au XIIIe siècle en Allemagne, en Alsace et dans. le nord de la France, plus tard aussi en Suisse et en Angleterre.
Lorsqu’on songe à ceux qui ont le plus contribué au progrès de l’humanité et au perfectionnement de ses conditions d’existence, on doit reconnaitre que la place d’honneur revient tout naturellement aux hommes qui, grâce à leurs recherches, ont accru notre savoir et à ceux qui, grâce à ce savoir, parvinrent à nous délivrer des travaux pénibles.
Qui n’a pas caressé, une fois ou l’autre, le rêve d’un voyage aux pays tropicaux, dont les splendeurs naturelles ont été tant de fois vantées et décrites ? Les merveilles de la nature sont cependant aussi à la portée de tous ceux qui, pour une raison ou pour une autre, ne peuvent quitter leur pays. A quelque moment que ce soit, pendant les jours glacés de l’hiver comme aux heures ensoleillées de l’été, chacun peut pénétrer dans un monde enchanteur. Il suffit pour cela de posséder un petit microscope, pouvant grossir 200 ou 300 fois les objets, et de faire une promenade jusqu’au prochain étang ou fossé rempli d’eau stagnante.